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Ouvriers et mouvements syndicalistes dans le bassin stéphanois durant la seconde guerre mondiale – Premier épisode (20 janvier 2011)

Emission du jeudi 20/01/2011, en direct à midi et rediffusée à 17h Sur Radio Dio 89.5FM à Saint-Etienne.

Le Numéro Zéro et le GREMMOS vous invitent à plonger dans l’histoire locale des ouvriers et des syndicats durant la seconde guerre mondiale. Trois membres du GREMMOS, Alban Graziotin, Daniel Colson et Jean-Michel Steiner, nous raconte des morceaux de cette histoire.


Tout d’abord... quelle est l’attitude du mouvement ouvrier face aux menaces de la guerre, avant que celle-ci n’éclate ?

Ensuite... En novembre 1940, les syndicats sont interdits, comment leurs membres réagissent-ils ? L’histoire locale est bouleversée par les évènements nationaux, qui chamboulent par exemple à toute petite échelle les rapports entre communistes et syndicalistes révolutionnaires. Peut-être reste-t-il des traces dans nos familles et dans nos luttes actuelles … ?

Quelles sont les activités et le rôle du Syndicat de la Métallurgie et du syndicat de la Bourse du Travail pendant la guerre ? Comment accueillent-ils la Charte du Travail (texte promulgué par le régime de Vichy en 41 et qui vise principalement à éviter les mouvements ouvriers) ? Celle-ci met par exemple en place les Comités d’entreprise. Et nous verrons dans quelle mesure ce qui est instauré par la bureaucratie Vichyste reste en place par la suite.


Enfin... Dans une prochaine émission, nous évoquerons le mouvement revendicatif qui redémarre à Saint-Etienne en 1943, notamment avec une grève des mineurs. Puis, nous verrons comment, après la guerre, les syndicats légaux se reconstruisent, et le rôle que prennent les centrales syndicales et partis politiques dans la société française...


Tout un programme ! Voilà quelques questions qui traverseront ces émissions : « Mais pourquoi s’intéresser à tout cela et le partager ? Quel intérêt avons-nous à raconter et écouter ces histoires ? Pourquoi quelques chercheurs désirent-ils à ce point recueillier, conserver, étudier et partager les mémoires des mondes ouvriers stéphanois et de leurs luttes ? »

GREMMOS le 2011-01-20 11:50:00